NOUVELLES

S’ y coller, se colleter alors qu'elle est encore calfeutrée, l’écriture.

 

ouragan

Ouragan

2006 Paris Editions Seuil

"Des hommes en uniforme sont venus et ils ont emmené les hommes, les femmes et les enfants.
Ils ont brûlé les maisons et la maison de l'enfant.

Mais l'enfant est resté. Peut-être qu'il dormait quelque part là-bas...
Elle a montré l'étendue verte derrière les maisons.
Peut-être qu'on l'a oublié.

Peut-être que quelqu'un lui a donné cette chemise et ce short trop grands, ces savates immenses. Yo a regardé la fille aux cheveux brillants et l'enfant. Il fallait partir. Ils ne gagneraient rien à rester ici.
Et puis il n'avait de l'eau que pour la journée et le soleil était déjà haut."

Dix nouvelles qui nous parlent des ouragans de la vie, de l'Amérique à l'Asie, en passant par l'Europe, l'Afrique ou la Polynésie, mais où toujours point l'espoir

 

Lettres afrique

Lettres d'Afrique et nouvelles d'Outremer

2010 Paris Editions Orphie Coll. Canne à sucre

Douze nouvelles et une lettre dont l’enfant est le héros. Boubacar et la légendaire Soumbala du Lac rose, Arthur, David, Sofiane et Aminata en quête d’amitié, Petite Lune et l’enfant unique, Lily, la petite métisse et Aimée sirène, Doc Prudence et l’éléphanteau, Croissant de lune et Oiseau de nuit qui découvrent l’amour, Seb et le slam de Nosy Bé…
Histoires universelles qui nous disent d’une voix douce la réalité et ses orages, mais aussi les ressources inépuisables de la jeunesse d’ici ou de là-bas. Contes de la nuit et du soleil, chant des forêts ou des déserts, rumeur des îles et des villes pour inventer la liberté.
De l’Algérie au Mozambique en passant par le Maroc, le Sénégal, et de Madagascar aux îles Grenadine, en flânant du côté de La Réunion, Paris, ou Fort de France… des tranches de vie contrastées, vives et sensibles où toujours point l’espoir.

 

Les grands barrages

Les grands barrages

2000 Paris Editions La passe du vent

Pays de pergolas, de castelets, où les saveurs se fondent, la première est une rive comme un rire qui s'égrène, une rive paresseuse...

L'autre, la rive sombre, là où l'eau est épaisse comme l'encre d'une pieuvre, où les rochers s'appellent Pas du diable où les maisons sont étroites et grises, on sombrerait vite dans cette mélancolie de marcheur, d'homme des bois qui s'esquive, de maigre aux muscles durs, au désir fort comme la mort...

Il fallait raccommoder les deux rives, opposées mais unies par cette eau multiple elles feront renaître des bribes du passé.

Des grandioses constructions qui ont suivi la première guerre mondiale à celles plus anciennes, du temps des Cathares, à d'autres récentes et parisiennes, toutes sont parcourues par la mémoire, qui comme l'eau et l'écriture, trie, frétille, s'engloutit et s'emballe, différente, en proie à l'amour, au rire et à ce bizarre besoin, créer

 

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